EMOTIONS, MODE D'EMPLOI
Quelle chance d’être des êtres d’émotion, d’éprouver
la joie, le bonheur, l’amour, la plénitude, la
gratitude, la paix, etc...
Là où ça se gâte, c’est quand on entre dans le
registre de la peur , de la colère, de la haine, de
l’angoisse et du chagrin.... Chuuuut! Ne réveillez
pas le corps émotionnel qui dort!
C’est un récipient gavé de nos expériences passées. Il
a tout enregistré méticuleusement, ce sont nos
archives émotionnelles qui sont là....
Lorsque notre voisin nous marche sur les pieds, nous
pourrions faire un constat positif et
le regarder avec des yeux bienveillants, d’ailleurs,
qui pourrait se targuer de n’avoir jamais été
maladroit ?
Et nous savons maintenant que l’expérience vise
justement à nous présenter nos propres maladresses,
selon l’effet miroir bien connu.
Trop tard, le corps émotionnel s’est réveillé, et nous
présente la longue liste de tous les écraseurs de pied
que nous avons rencontrés au cours de nos
pérégrinations. A la naissance, ma mère a dit que
j’étais moche et mon père n’était pas là, à deux ans
j’ai reçu une gifle imméritée, à quatre ans mon
institutrice me détestait , il a tout noté le bougre!
et il nous restitue l’effet conjugué de toutes nos
misères qui ont un lien de près ou de loin avec
l’écraseur du jour.....
Imaginez l’effet produit... une bombe... on se
retrouve sans avoir rien demandé avec un afflux
d’émotions impossibles à maîtriser, et l’écraseur de
pieds doit faire face à notre colère... aggravée si
nous sommes une dame en proie à ses syndromes
prémenstruels, ou un chômeur en fin de droits, etc...
Nous sommes ici devant un super-cumul. Le volcan est
en éruption....
L’irréparable se produit, la colère s’exprime, on
casse tout autour de soi, y compris l’image de soi...
On continue d’alimenter le corps émotionnel devenu
goulu.... avec des émotions de déprime... Il en a
aussi plein son sac.... des vieilles et des moins
vieilles... et on finit légumifié sous prozac.....
Heureusement, il y a une parade... Ce corps a un talon
d’Achille ! Il déteste qu’on le regarde en face.... Il
ne supporte pas qu’on ait déjoué son manège....
La technique consiste à s’asseoir en face de lui et
lui dire : “ Je t’ai vu, vas-y... vide ton sac”...
Alors on s’observe en train de vivre son émotion.. On
se dédouble : on devient l’observateur extérieur de
l’émotion et on se regarde en train d’éprouver
l’émotion, on assiste à son déroulement, jusqu’à ce
qu’écoeuré, le corps émotionnel finisse par lâcher
prise... Il se sent ridicule mis à jour.... il ne
demande pas son reste et repart, la tête et la queue
basse. En un quart d’heure le problème est réglé.
On a évité 3 à 8 jours de boudin...épargné sa propre
estime... on a fait face à l’ennemi, il est vaincu...
Ceci demande un entraînement. Au début, le corps
émotionnel résiste... Il n’en croit pas ses yeux...
Mais vous verrez à l’usage... Il ne fait pas le
poids!
ce texte peut être largement diffusé à condition de ne
pas en modifier le contenu et de reproduire ces
lignes.Mary Lequin 09/05.